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Pensées divagatrices ...

13 novembre 2008

Nos enfants nous accuseront ?

Je trouve ce titre provocateur. Je n’irai pas voir ce film.
Je m’explique. C’était le soir, j’allais faire mes courses à Champion parce que c’est moins cher. Je pourrais aller au BIOCOOP juste en dessous de chez moi. J’y vais de temps en temps quand je suis pressé parce qu’il n’y a pas la queue, parce que c’est plus près. Très souvent c’est pour pas grand chose. Des couches BIO, du lait pour bébé BIO, des œufs… Lorsque j’y fait des achats plus conséquent, la facture s’alourdit énormément…. C’est environ 2 fois plus cher quand dans un supermarché. J’étais allé à pied au champion. A la caisse, il y a du monde. Le gérant ne souhaite sûrement pas trop payer de caissières. La masse salariale, c’est une masse. Devant moi une femme très chargée. Elle pose son sac réutilisable sur le tapis. Il est tout déchiré. Elle a acheté que des produits premiers prix. 24 œufs. Plusieurs kilos de sucre. Des pâtes. Du riz. Je ne me rappelle plus du reste. Quand c’est à elle, "l’hôtesse" regarde son sac qui a l’air bien usagé. Elle ne vérifie même pas la signature sur le code barre. C’est inutile. Elle lui propose de lui donner un sac neuf en échange. La femme, d’origine étrangère ne comprend pas bien. Elle refuse. Elle avait probablement mis son sac sur le tapis pour ne pas provoquer d’ennuis. Elle doit avoir peur. Si elle refuse, c’est probablement qu’elle n’a pas compris. Elle pensait sûrement devoir payer le sac neuf. Elle n’est pas habituée à de la générosité. Lorsqu’elle a finit de charger, elle paye par chèque. On lui demande sa carte d’identité. Elle donne un papier. C’est une carte de séjour je crois. Elle repart très chargée. C’est à mon tour. Je n’ai pas mis les sacs sur le tapis. Je n’ai pas peur. On voit bien qu’ils sont usagés de toute manière. Je paye. Je pars. J’ai un sac dans chaque main. Ce n’est pas très lourd. Je suis à pied. C’est bête de déplacer la voiture pour faire 100m. A la sortie du magasin je double cette femme. A pied. Elle avance doucement. Je monte la rue. Je passe devant Biocoop. Je vois cette affiche. Le film « nos enfants nous accuseront ! » Tout est dit dans l’affiche. Et je pense à cette femme qui va passer devant cette affiche dans une minute. Qu’en pensera t-elle ? Elle qui mène une vie si dure. Elle vit dans la peur d’être arrêté. Je suppose. Elle doit être mère au foyer de plusieurs enfants. Si elle va à pied, alors que c’est fatiguant c’est parce qu’elle n’a pas le permis. Peut-être pas de voiture. Lorsqu’elle va rentrer, elle passera sa soirée à faire à manger à sa famille. Avec tous ces produits « nocifs » d’après le film. Puis elle fera la vaisselle parce qu’elle n’a pas de lave-vaisselle. Ensuite elle s’occupera de ses enfants. Peut-être prendront-ils un bain ? Puis il faudra les coucher. Sûrement qu’ensuite elle fait du rangement, du repassage. Elle lave probablement les vêtements de sa famille à la main. La baignoire, ça casse le dos. Son mari n’aide pas beaucoup. Ce n’est pas dans les traditions. Puis il travaille dur. De l’intérim à droite à gauche. Des métiers difficiles. Maçons. Manœuvres. Il a probablement des vêtements de travail qui sont difficiles à nettoyer. L’homme a sûrement réalisé plusieurs fois des petits contrats de peinture. Il a dû respirer des mauvaises choses. Mais il ne le sait pas. Il ne se plaindra pas. De toute manière, ça serait de sa faute. On lui a fourni un masque de respiration mais très vite il a trouvé cela inconfortable. Cette famille qui rêvait d’un monde meilleur est-elle heureuse ? Difficile à dire. Chaque jour des difficultés. Remplir les papiers administratifs difficiles à comprendre : pour les allocations familiales, pour l’EDF, le téléphone, le médecin traitant, le gaz, les impôts… Les impôts qu’ils ne payent pas diront certains ! Si, si, si, ils payent des impôts. La TVA de presque 20% sur tout ce qu’ils achètent pour se nourrir, se vêtir, (je fais exprès d’omettre se divertir) c’est à dire presque la totalité de leur revenus, une fois qu’on enlève les diverses charges. Ils n’avaient qu’à rester chez eux diront d’autres ! Oui peut-être mais maintenant ils sont ici. Ils essayent de s’en sortir. Ils respectent les lois. Ne dérangent personne. Ils travaillent. Ils font ce que personne ne veut faire parce que c’est trop humiliant, trop dur. Ils vivent mal. Et nous ?? Et nous, nous sommes riches. Nous, on se plaint. On voudrait plus. On veut donner moins. On met au pouvoir des politiques qui décident de baisser les impôts sur le revenu des plus riches plutôt que baisser la TVA qui est un impôt injuste. On élit des personnes qui décident de supprimer les services publiques. C’est vrai que le privé fait mieux. Chacun paye ce qu’il doit. Jamais malade et ben tant mieux. Une école publique près de chez soi, tant mieux….pour l’instant.
Non je n’irai pas voir ce film parce que je suis outré, en colère. Pourquoi culpabiliser une population qui a déjà tout un tas de soucis. Si des gens mangent bio. Tant mieux pour eux. C’est qu’ils en ont les moyens ! Et ceux qui n’ont pas les moyens. Et bien maintenant ils savent qu’ils tuent à petits feux leurs enfants. Bravo les parents !! Vous pouvez être fières !!! Vous qui ne sortaient pas, par peur, par faute d’argent, vous devriez encore plus vous cacher … pour cacher votre honte !

Et bien moi, je cacherai ma honte d’habiter ce pays « fraternelle » et n’irai pas voir ce film.
Ce n’est pas les enfants qui doivent accuser. C’est tout les citoyens ! Allez circulez… j'ai d'autres chats à fouetter.

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22 septembre 2008

Portrait chinois

C'est amusant de faire son portrait chinois. Si vous n'êtes pas d'accord avec certaines descriptions, dites le moi. "Connais toi toi même" n'est pas facile....

<p><p>Si j'étais un objet, je serais un ordinateur</p></p>

Si j'étais un objet, je serais un ordinateur.
Si j'étais une saison, je serais l’été.
Si j'étais un plat, je serais une tartiflette.
Si j'étais un animal, je serais un oiseau.
Si j'étais une chanson, je serais Present Tense de Pearl Jam.
Si j'étais une couleur, je serais le bleu.
Si j'étais un roman, je serais La nuit des temps de Barjavel
Si j'étais un personnage de fiction, je serais Gandalf.
Si j'étais un film, je serais Billy Elliot.
Si j'étais un dessin animé, je serais Tom Sawyer
Si j'étais une arme, je serais un fumigène.
Si j'étais un endroit, je serais une cabane dans un arbre.
Si j'étais une devise, je serais l'euro.
Si j’étais un oiseau, je serais un moineau.
Si j'étais un air, je serais Un éléphant qui se baladait.....
Si j'étais un élément, je serais l'eau.
Si j'étais un végétal, je serais du lilas.
Si j'étais un fruit, je serais une pêche.
Si j'étais un bruit, je serais un souffle.
Si j'étais un climat, je serais tempéré.
Si j'étais une pièce, je serai le salon.
Si j'étais un loisir, je serais le handball.
Si j'étais une planète, je serais la Terre.
Si j'étais un vêtement, je serais un short.
Si j'étais un véhicule, je serais un parapente.
Si j'étais un adverbe de temps, je serais aujourd'hui.


puzzle_by_caresnia
Image de Caresnia

30 juillet 2008

Mort

C'est une peur intérieure, invisible qui me colle au corps, qui ne partira pas je crois. Cette peur ne me pousse pas à crier. Mes pupilles restent inchangées. Mais mon cœur s'accélère. Mon visage est figé comme dans de profondes pensées. Puis elle s'arrête. L'esprit s'échappe car il ne peut affronter, ni imaginer.
La mort. La mort du corps et de l'esprit. Les croyants ont une chance extraordinaire. Je les envie parfois. Ils ne redoutent pas la fin. La foi est un cadeau sans nom, un héritage fabuleux qui protège de cette peur. C'est un cadeau de bonheur. Je n'ai pas eu ce cadeau, ni cette chance de croire mais j'en ai eu beaucoup d'autres : la santé, la paix, l'équilibre...
J'ai l'esprit rationnel. Je sais qu'à la mort, tout s'arrête. Cela ne peut pas être autrement. Mon âme n'est qu'un sac de neurones. Des synapses, des axones et rien d'autres. Lorsque le cœur s'arrête, la matière grise ne tient pas longtemps. Peut être quelques secondes, voir quelques minutes, je ne sais pas. C'est probablement durant ces derniers instants que le "tunnel" apparaît. Mais après. Rien. Le vide. Le néant. Aucune couleur. Aucune couleur. Aucun sens. Plus de souvenirs. Pas de demain.
J'ai peur de ce néant ... infini. L'inexistence me fait terriblement peur. Quitter ceux qu'on aime, quitter cette Terre fabuleuse pour aller nul par ailleurs. Disparition sans retour. L'esprit est soufflé tel la flamme d'un bougie. Cette flamme fragile, merveilleuse ne peut pas être rallumer.
Allumer une nouvelle flamme, sans la transmission d'une foi est quelque part un "cadeau empoisonné".
Mon pépé écrivait dans un de ses jolis poèmes qu'il aurait préféré qu'on ne lui donne pas vie pour lui éviter cette peur.
Je le comprends parfaitement. Je suis parfois entièrement d'accord avec lui.
Si seulement je pouvais m'envoler...

Dead_Love_by_fiona438
Photo de Fiona

27 juin 2008

Absence

La semaine dernière, je me suis promené en montagne avec Bernard.

Nous sommes montés à Autigny. J’y suis déjà allé au moins dix fois. Mais cette fois-ci, nous sommes montés par Melon. C’était donc une grande nouveauté pour moi. Durant l’ascension, nous avons remarqué que la forêt avait été exploitée. Des arbres avaient été coupés, des gros chemins créés. Comme souvent, les chemins originels sont modifiés, abîmés. Nous avons été obligés de couper à travers champs pour arriver au sommet. Ca ne devait pas durer longtemps. Cinq cent mètres tout au plus… Mais quelle galère. Des herbes hautes, des chardons qui piquent les jambes, des pierres dissimulées, des trous invisibles. C’est à ce moment précis qu’on se dit : « Heureusement qu’il y a des chemins la plupart du temps ! »

Je me suis alors dit que c’est souvent dans cette situation, l’absence de quelque chose, que l’on se rend compte de l’utilité bienfaisante d’une chose.

Mon esprit a encore divagué et je me suis mis alors à faire des parallèles.

Lorsque l’on essaye de fermer les yeux très longtemps (j’ai fait une fois toute la marche au port d’Evian, pendant au moins une heure, les yeux fermés) alors on se rend compte à quel point la vue est quasi nécessaire à la vie.

Lorsque l’on est très malade, alité à l’hôpital, alors je pense qu’on regrette le temps où l’on était en bonne santé.

Lorsque l’on perd un être cher, disparition, mort, séparation, alors son absence est difficile à vivre.

J’ai également fait des parallèles un peu plus politiques.

Lorsque l’école publique aura « disparu » ou plutôt sera une école de seconde zone c’est à dire une école sans moyens, pour les populations défavorisées, alors peut-être allons nous regretter notre bonne vieille école.

Lorsque les médicaments ne seront presque plus remboursés, à moins de payer une mutuelle hors de prix, alors peut être nous reviendrons à l’ancien système.

Lorsque les salariés feront leurs 40 heures par semaine, pour gagner plus, alors peut être se rendront-ils compte du bienfait d’avoir du temps libre à passer avec la famille, les amis et tant pis si on ne peut pas se payer le tout dernier modèle de télévision à écran plasma haute définition.

Et ainsi va la vie…

Place_vide_by_desert_island

Photo de Alescka

16 juin 2008

Icare

Pourquoi les Hommes ont-ils toujours rêvé de voler dans le ciel ?

Et pourquoi ont-ils été moins attirés par l’univers des profondeurs des océans ?


Y a-t-il un milieu plus dangereux qu’un autre ?
Si oui, ce serait probablement les airs car toute chute est irrémédiablement fatale.
Au contraire, l’eau nous pousse vers la surface.


Et si on essayait de comparer ces deux milieux :

Le milieu des profondeurs, comme son nom l’indique, ne mène nulle part. Bien que les océans regorgent de vie, la profondeur et la densité obligent la quasi-totalité des espèces vivantes à vivre « en surface »
Pour les Hommes, les océans sont donc un réservoir de nourriture et malheureusement bien souvent, une façon de se débarrasser de déchets encombrants.
Les mers sont également un lieu stratégique important pour les puissances militaires.
En ce qui concerne les phénomènes naturels, les marées sont cycliques et les Hommes ont su rapidement les anticiper. Les tsunamis et autres raz de marée sont, eux, assez rare.


Les océans sont donc un univers « sombre » et fini.


L’atmosphère conduit partout, même jusque dans l’espace. Tous les pays disposent des airs.
D’un point de vue stratégique, les airs sont encore plus cruciaux que les océans. On peut mener une attaque sur n’importe qui. Personne, encore, ne se cache sous une gigantesque bulle.
En revanche les airs ne regorgent pas de nourriture. A peine quelques oiseaux. Mais les nuages apportent la pluie, donc l’eau nécessaire à la vie.
Le ciel, lui, nous gâte d’évènements. Pluie, tornade, vent, orage. Toutes ces manifestations sont fréquentes et elles ont toujours impressionné les Hommes.


L’atmosphère est donc un milieu ouvert, plutôt lumineux et très changeant.


Néanmoins il me vient à l’esprit une autre explication probable.

Les divers dieux sont souvent associés à la lumière, au ciel, à l’infini.
L’enfer, lui, est plutôt un endroit sombre et fermé.
Le destin des Hommes est le même pour tous : la mort inéluctable.
L’Homme est accroché sur cette Terre de façon irrémédiable comme l’est notre fin.
S’arracher de cette gravité, c’est rejoindre les dieux, les héros…


Les Hommes qui rêvent de voler, réalisent peut être, consciemment ou non, un transfert de leur désir d’immortalité ?

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Photos de Max Sauter

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10 juin 2008

Rêves de bébés

Essayons d’imaginer les rêves des bébés.

Pour cela, partons des nôtres.

Personnellement, je rêve d’un tas de choses, mais certains thèmes reviennent plus souvent que d’autres :

parfois je joue au handball ; d’autres fois, je travaille ; de temps en temps, je me mets à voler ; il m’arrive d’être amoureux.

Mes rêves comportent souvent plusieurs parties et plusieurs « thèmes »

Mais ce n’est pas si simple que ça.
Quand je joue au handball, c’est parfois avec mon équipe du Pays Rochois, mais aussi parfois avec l’équipe de France ou encore simplement avec des amis. Parfois on joue avec de vrais ballons mais parfois avec des balles de tennis. Certaines fois en salle, d’autres fois dehors.

Quand je travaille, ce n’est pas toujours dans la même classe. Parfois c’est même dans des classes que je ne connais pas avec des enfants inconnus.
Quand je vole ce n’est pas toujours de la même façon. Ce que je préfère, c’est simplement battre des bras et commencer doucement à m’élever. Souvent j’ai du mal à maîtriser cet art. Et je finis souvent par me fracasser contre les murs, les arbres. Souvent je tombe de très haut et j’ai mal.

L’envie d’avoir un enfant vient complètement d’un rêve que j’ai fait : Claude était enceinte et avait un gros ventre. On se questionnait sur le moment où nous devions l’annoncer à mes parents. Plus tard dans la nuit, le bébé était là. Et quelle frustration au réveil, quand on se retrouve seul !!!

Tous les thèmes que j’ai cités sont compréhensibles : je joue au handball, j’adorerais faire du parapente, j’ai un travail très prenant, j’ai une vie émotionnelle stable.

Quels sont les thèmes possibles pour un bébé ?

Manger est probablement le thème majeur. Ensuite, doivent venir les activités physiques diverses : essais de préhension des mains, mouvement des jambes…

Nous mêlons dans nos rêves le réel et l’imaginaire, le connu et l’inconnu et aussi le passé, le présent et le futur.
Je pense que nous savons construire un imaginaire parce que nous avons une grande connaissance du réel et que nous sommes très souvent confrontés à l’imaginaire via les films, les livres …

Nous pouvons fabriquer de l’inconnu à partir du connu. Mélanger des visages, des objets, des rues et voici des choses complètement nouvelles.

Nous avons conscience du temps qui passe, du déroulement d’une journée. Nous connaissons notre passé et nous pouvons anticiper sur le futur.

Mais un bébé ?

Il ne sait pas ce qui est réel. Si un nouveau-né voit une cuillère en lévitation. Il pensera que c’est normal. Quand un enfant attrape un objet inconnu, il l’analyse longtemps, le tourne pour mieux le regarder, le goutte. Un nouveau-né possède une connaissance minime du réel. Connaît-il l’imaginaire ? Si on cache un objet à un nouveau-né, il pense qu’il n’existe plus. Le bébé ne connaît pas toutes les règles qui régissent le monde : pesanteur, propriété des matériaux (formes, dureté, odeur, goût…)

D’autre part  son passé est très réduit. Alors peut-il prévoir les futurs possibles ?

C’est difficile à imaginer.

Les bébés rêvent probablement de leur repas. La personne les nourrissant doit éventuellement  être assez floue. En revanche, ils ont probablement beaucoup de sensations buccales. Pour preuve, j’ai souvent aperçu ma fille tétant en plein sommeil. Ils entendent sûrement des battements réguliers et autres gargouillis correspondant aux sons de leur vie intra utérine. Ils songent  probablement à un hochet d’où s’écoulerait du lait. Les nouveau-nés ont une mauvaise vue à la  naissance. On peut donc imaginer que leurs rêves doivent être assez flous et confus.

Peut être entendent-ils leurs doudous leur parler avec les voix qu’ils connaissent…

Que sais-je ? C’est vraiment difficile à imaginer …

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Photos de Tepid Terrepene

5 juin 2008

… mais je vais pas me faire mal

7 morts à Allinges. Des gens malheureux. Beaucoup de personnes « partagent » leur peine.

Partagent ? Moi je ne partage pas !

Cette histoire est malheureuse. J’en conviens. Mais enlevons nos œillères.
Des morts tragiques de personnes innocentes, d’enfants … il y en a tous les jours par centaines :

« 8 000 morts par jour du SIDA »

« On estime que, en 2005, plus de 850 millions de personnes souffraient de la faim dans le monde. »

« Depuis le début du conflit irakien, en mars 2003, ce sont presque 151 000 Irakiens que l'on estime être décédés de «mort violente » »

Peut être que mes propos sont choquants.

Mais je ne dis pas que ce n’est pas grave. Je suis simplement choqué que 7 personnes puissent occuper davantage les médias, les citoyens que les milliers de morts que j’ai cités.

Si on est triste dans son cœur, à la pensée de ces collégiens, soyons tristes  toute l’année pour tous les innocents qui disparaissent chaque jour de cette Terre.

Pour ma part, "je sais bien que le monde va mal, mais je vais pas me faire mal"

joconde
« je garde mon petit sourire de Joconde »

3 juin 2008

Bonheur

« WEEK de fou bosse bosse bosse......     STAGE 1ere jour sa me soule déjà »

« 25 ans et sans avenir... »

« Souffre en silence, encaisse et relève la tête. »

« Jamais je n'aurais droit à ce qui me fait vivre... »

Voilà ce que je peux lire hier soir dans les messages perso msn de mes contacts.

Mais que se passe t-il ? Tous ces gens malheureux !?!

Que leur manquent t-ils pour être heureux ? Un boulot, un amour ou quoi encore ??

Drôle de coïncidence : je reçois le jour même une chaîne avec un fichier power point. Cette chaîne bien connue compare la population mondiale à un village de 100 habitants.

Il est écrit par exemple :
- 6 personnes possèderaient 59% des richesses

- 50 personnes seraient mal nourries

- 1 seule personne serait diplômée

- si vous pouvez aller à l’église sans être menacé, vous avez plus de chance que 3 milliards d’individus.

- si vous avez de la nourriture dans votre frigo, des habits dans l’armoire, un toit au-dessus de la tête, un endroit pour dormir, vous êtes plus riche que 75% des habitants.

Ces personnes malheureuses, plus riche que les 75% de la population mondiale, sont-ils aveugles, égoïstes, trop exigeants ???

Je ne connais pas la réponse.

J’ai trouvé une citation intéressante de Nietzsche :

« Pour le plus petit comme pour le plus grand bonheur, il y a toujours une chose qui le crée : le pouvoir d'oublier, […]. Celui qui ne sait pas se reposer sur le seuil du moment pour oublier tout le passé, celui qui ne se dresse point, comme un génie de victoire, sans vertige et sans crainte, ne saura jamais ce que c'est que le bonheur, et, ce qui est pire encore, il ne fera jamais rien qui puisse rendre heureux les autres. Imaginez l'exemple extrême : un homme qui ne posséderait pas du tout la faculté d'oublier, qui serait condamné à voir en toutes choses le devenir. Un tel homme ne croirait plus à sa propre essence, ne croirait plus en lui-même; tout s'écoulerait pour lui en points mouvants pour se perdre dans cette mer du devenir; en véritable élève d'Héraclite il finirait par ne plus oser lever un doigt. Toute action exige l'oubli, comme tout organisme a besoin, non seulement de lumière, mais encore d'obscurité. […]. Donc il est possible de vivre sans se souvenir, de vivre même heureux, à l'exemple de la bête, mais il est absolument impossible de vivre sans oublier » (Nietzsche, Considérations inactuelles, II, 1874)

Donc si on suit les « conseils » de Nietzsche, pour être heureux, il faut savoir oublier ce que l’on ne possède pas (un(e) petit(e) ami(e), un emploi intéressant …) mais aussi je pense se souvenir de ce que l’on a – qu’une grande partie des autres n’a pas – à manger, un toit, la santé, la liberté …

Pour finir, une dernière citation : « Un grand obstacle au bonheur, c'est de s'attendre à un trop grand bonheur. » (Bernard Le Bouyer de Fontenelle, Fontenelle, éd. Paris-Berlin, 1818, t. 2, p. 383)

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Image d'Isabellina

2 juin 2008

Ambivalence

Je suis parfois subjugué par les actes, idées, productions des Hommes.

L’Homme a inventé des millions de choses fantastiques.

Il dompte les atomes et crée des bombes meurtrières, des centrales nucléaires.

Il passe de l’infiniment grand –les pyramides mystérieuses, la grande muraille de Chine, les barrages et autres ouvrages civils titanesques, à l’infiniment petit – les composants informatiques, la microbiologie…

L’Homme a une place particulière dans notre monde. Nous avons atteint des niveaux technologiques et de connaissances impressionnants. Autrefois, les savants dominaient plusieurs domaines comme Léonard de Vinci. Aujourd’hui c’est impossible : dans chaque domaine, les connaissances sont tellement nombreuses…

A contrario, l’Homme est toujours déroutant par les actes barbares qu’il perpétue.

Des nazis au Rwanda, en passant par le Soudan ou encore par le massacre des bosniaques en Yougoslavie, l’Homme n’a cessé de commettre des crimes odieux contre ses pairs.

Malheureusement les conflits ne manquent pas. Aux quatre coins de la planète on trouve des poudrières :

en Israël et Palestine, en Iran, en Chine, au Pakistan, au Mozambique … et j’en passe.

L’Homme est doté d’une incroyable chance : un cerveau « malléable ». C’est à dire capable d’apprendre toutes les langues à la naissance, capable d’assimiler un nombre très impressionnant de connaissances et capables de développements illimités. Mais ce cerveau est aussi malléable à toutes les rhétoriques fascistes, négationnistes et criminelles…

Twin_by_Rilrae
Pour voir le blog de l'artiste : Rilrae

1 juin 2008

Ouverture

Le blog est ouvert. Dans quel but ?

Je pense que tout le monde rêve d'écrire, à un moment ou un autre de sa vie.
Cela m'a souvent traversé l'esprit et je m'y suis déjà essayé : quelques poèmes qui n'arrivent pas à la cheville de ceux qu'écrivaient mon pépé.

Ce blog, je l'espère, m'obligera à passer à l'acte plus souvent et m'évitera tout regret pour n'avoir pas essayé.

J'y taperai les idées qui me traverseront l'esprit « comme un hérisson traverse la route ». J'essaierai de mettre bout à bout les mots pour refléter le plus possible mes pensées, de manière la plus agréable possible.... et pour joindre l'utile à l'agréable, je glisserai des images diverses.

Beaucoup d'artistes se trouvent dans ma famille : grand-père poète, grand-mère peintre, papa peintre, frère musicien ....

Je suis un peu un touche-à-tout autant dans les sports que je pratique (handball, vélo, escalade, tennis ...) que dans les arts (musique, cinéma, littérature ...) et donc finalement je ne touche à rien.
La polyvalence, c'est mon truc. Mon métier en est une preuve : professeurs des écoles.

Je vais m'arrêter là pour l'instant. Je pense que « mes lecteurs » ^^ en sauront plus sur moi au fil des lectures.

Neurona_by_kensei99

Pour voir le blog de cet artiste : kensei99

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Pensées divagatrices ...
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